Au cours du XIXème siècle, l’agriculture est toujours prépondérante mais l’ouverture de la ligne de chemin de fer en 1840 permet de désenclaver le village : vers Nîmes, le Rhône et la mer, d’une part, Alès et les Cévennes, voire Paris, d’autre part. La spécialisation viticole se développe : souvent mise à mal par le phylloxéra (années 1870), le mildiou ou encore la grave crise de surproduction (en 1907). Depuis, l’agriculture reste omniprésente même si les activités tertiaires se développent timidement et notamment le tourisme grâce à la position de carrefour du village entre mer et Cévennes, la proximité de Nîmes, Sommières, Uzès ou Avignon et leur patrimoine. Une industrie, ADESA, employant 50 personnes, s’est implantée en février 1974 sur la commune. Toutefois la population, le plus souvent, doit continuer à aller travailler à Nîmes ou Alès.
Texte de Marie-Françoise Maquart, Françoise Oukrate, Gilbert Faveau (d’après Camille Hugues))